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Texte Libre

      Ce blog est lié au site www.pourlecommunisme.com, rédigé par un militant du PCF, dans le but de publier plus rapidement des positions et informations liées aux sujets du site. Il est également devenu un blog de suivi (discontinu) de l'actualité du PCF, de réactions à divers sujets n'ayant pas leur place sur le site.

     www.pourlecommunisme.com est un site qui s'attaque directement aux critiques faites contre le communisme (millions de morts imputés à l'idéal communiste, faillite économique, etc...). Il ne fait la promotion d'aucun régime existant ou ayant existé par le passé, s'efforce de comprendre les faits et de proposer des pistes pour l'avenir.

     Vous êtes anticommuniste et voulez débarasser le monde d'un jeune fou qui, selon vous, risque de faucher à nouveau des millions de vies?

Vous êtes stalino-maoïste (pardon : marxiste-léniniste-pensée-Mao-Zedong) et voulez écraser la vermine révisionniste que je suis?

Vous voulez simplement parler du communisme?

Alors ce blog est pour vous.

 

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 12:02



J'ai participé le Dimanche 19 Octobre à la manifestation parisienne contre les réformes Darcos. En ligne de mire, les suppressions de postes dans l'Education Nationale, la réforme des filières lycéennes, les menaces qui pèsent contre la maternelle et les réseaux d'aide scolaire aux élèves en difficulté, les RASED.

Comme pour chaque initiative à laquelle je participe, je ne suis pas en accord avec 100% des revendications et motifs de protestation. Notamment pour ce qui est de la réforme des filières du bac. L'ancien bachelier ES que je suis, très déçu de sa filière, serait bien partisan d'une refonte des filières, avec par exemple une filière scientifique avec une option économie en alternative aux Sciences de l'Ingénieur ou Sciences de la Vie et de la Terre en Terminale.

Cependant, le point que je souhaiterais aborder dans cet article est le débat autour des suppressions de postes. Vu de droite, il y aurait évidemment trop d'enseignants en France, plus qu'ailleurs (même si c'est vrai, où est le problème?), travaillant trop peu (les fameuses 14 à 18 heures de cours hebdomadaires dans le second degré...). Ne nions pas certains faits: il existe sans doute plusieurs milliers d'enseignants titulaires d'un CAPES qui, de par l'habituelle mauvaise gestion des ressources humaines de l'Education Nationale, sont rémunérés sans pouvoir donner cours à qui que ce soit, même au titre de remplacements. De plus, je n'adhère pas à la critique habituelle qui est faite des "classes surchargées". Dans la majorité des lycées, les élèves peuvent travailler dans des classes de 30 ou 35 sans que cela compromette leur réussite. Je suis davantage partisan de l'extension du soutien scolaire que de la diminution générale des effectifs par classe.

Je suis aussi, en rupture avec la plupart des positions à gauche, favorable à l'introduction d'une rémunération au résultat collectif dans le salaire des enseignants. Par exemple, en instaurant un examen annuel sur des groupes-échantillons d'élèves et d'en tenir compte sur les rémunérations professorales. La rétribution au résultat individuel n'a aucun sens (un professeur peut n'hériter que de classes de cancres et déployer quantité d'efforts pour leur faire obtenir le baccalauréat, tandis qu'un autre professeur aura un très bon taux de réussite sans coup férir), et elle est de surcroît politiquement dangereuse (car une rémunération au résultat individuel, sur des critères forcément flous, peut couvrir des règlements de compte et punitions politiques contre des enseignants engagés au niveau syndical ou politique).

En revanche, en ce qui concerne les suppressions de postes, je ne crois pas qu'il y ait sureffectif enseignant en France, ni même que l'idée d'un sureffectif enseignant soit concevable, du moins dans un pays qui compte un million d'enseignant pour soixante-quatre millions de personnes. Le fait qu'il existe des professeurs payés en restant chez eux ne me prouve pas le contraire, loin de là: ils peuvent toujours être re-formés dans le soutien scolaire. Et celui-ci est un besoin qui ne risque pas d'être comblé: quant déjà on identifierait les élèves en retard scolaire (ce qui demande déjà des postes d'examinateurs), et qu'on leur aurait fourni des cours de soutien, on peut ensuite passer à des cours de soutiens pour élèves moyens, voire de perfectionnement pour des élèves doués! Changer nos élites en super-élites ne peut pas nuire au pays, et diminuerait la pression de la "fuite des cerveaux" simplement en créant l'abondance de cerveaux! N'oublions pas que la France a de grands retards en formation supérieure: environ 40% d'une classe d'âge née au début des années 80 se destine à un diplôme post-bac, contre plus de 50% aux USA, et 80% en Corée du Sud!

L'enseignement et la recherche sont deux secteurs où l'existence de gaspillages publics ne permet absolument pas de déduire qu'il y a trop de dépenses publiques. Quant bien même tout gaspillage serait éliminé, de nouveaux besoins restent sans cesse inassouvis. On peut avoir trop de police, d'armée ou de tribunaux, mais pas trop de recherche ni d'éducation.

Quant aux ritournelles sur le temps de travail des enseignants (qui se situe en fait dans la moyenne française, entre 35 et 40 heures, je vous laisse lire ces pages: 

Un rapport du Sénat:
http://www.senat.fr/rap/r98-3281/r98-328126.html
(Note: on trouve souvent des perles sur le nombre de semaines ouvrables pour les enseignants, en oubliant à chaque fois de préciser que les semaines de congés -17 par an- sont avant tout celles des élèves, et que ces congés sont fondamentaux pour l'industrie du tourisme).

Le site Politique.net:
http://www.politique.net/2008052001-les-privileges-des-profs.htm
http://www.politique.net/2008051502-le-figaro-et-les-23000-profs-sans-eleves.htm

 

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29 août 2007 3 29 /08 /août /2007 20:17

Article modifié de 2011 à 2015, sans grand changement du propos.


Résumé : faire financer les facs par des entreprises privées est une curieuse manière de donner leur indépendance aux universités. Et l’augmentation des frais d’inscription, même compensée par des bourses, n’est pas non plus le meilleur moyen de responsabiliser universités et étudiants sur leurs actes. Faire financer les établissements du supérieur par leurs anciens étudiants, comme c’est partiellement le cas aux USA, n’est pas une mauvaise idée, sur le plan de la justice sociale comme de la responsabilité.

 
           Cet article n’a pas pour but de commenter l’ensemble des dispositions de la loi dite « d’autonomie des universités », seulement de la question de l’évaluation et du financement des universités.

L’un des articles du texte de loi prévoit que les universités françaises devront publier des statistiques sur leurs « performances », notamment sur l’insertion professionnelle de leurs anciens élèves. Beaucoup d’établissements le font déjà. Mais une simple distinction sur la situation d’emploi ou de chômage des anciens étudiants n’a pas en soi beaucoup d’intérêt : on voit difficilement pourquoi une université se vante de ce que ses étudiants, un an après leur sortie du cursus, ont au moins le mérite de ne pas être chômeurs… Ce qui compte, c’est davantage la qualité des emplois obtenus, leur lien avec les disciplines étudiées, leur niveau de responsabilité et de rémunération…or le problème qui va se poser est : quel crédit accorder à ce genre de mesures? La situation des étudiants après leurs études ne peut être considérée sans tenir compte de leur niveau avant d’entrée à l’université. Des statistiques brutes ne peuvent donner qu’une image tronquée de la réalité. En même temps, il est très difficile de savoir quel était le niveau réel des étudiants avant d’entrer à l’université, parce que ceux-ci peuvent très bien changer leurs habitudes de travail en bien ou mal- dans leurs études supérieures, et révéler un niveau inférieur ou supérieur à celui dont ils ont fait preuve au lycée.

Des bourses aux frais … d’inscription (bon ok, je sors…ah non c’est mon blog)

              Cela m’amène au sujet des augmentations de droits d’inscriptions et des bourses. Les partisans des hausses de frais d’inscription les justifient par le sous-financement (bien réel) des universités françaises. Et arguent que cette hausse des frais n’aurait que peu d’impact sur la justice sociale puisque chaque étudiant « méritant » pourrait recevoir des bourses, publiques ou privées (comme aux USA) pour financer ses études.  

 Mes réactions sont :

                 -si l’on doit compenser l’augmentation des frais universitaires par une hausse des bourses publiques (même si elles ne couvrent pas totalement cette hausse, en concurrence avec des bourses privées) : cela ne revient-il pas à faire croître le financement des universités provenant directement de l’État ? La question n’est pas de savoir s’il faut augmenter le financement des universités (c’est une nécessité) ni si l’État devra s’y mettre (on peut difficilement s’en passer à court terme), mais plutôt : plutôt que de compenser les hausses de frais par des bourses, ne pourrait-on pas augmenter directement les dotations des universités versées par l’État plutôt que d’augmenter les frais d’inscription ?        

 

-qu’est-ce qu’un lycéen « méritant » ? Selon quels critères doit-on verser une bourse ? Des critères de pauvreté ? Mais si l’on augmente drastiquement les frais d’inscription, le nombre d’étudiants qui auront besoin de bourses s’accroîtra d’autant, il faudra donc revoir ces critères également. De plus, être pauvre ne fait pas de vous quelqu’un de méritant. Les résultats scolaires ? C’est un critère litigieux, puisque le mérite n’a de sens que vu comme comparaison entre les moyens dont on dispose et les performances auxquelles on aboutit. Certains lycéens ont mis beaucoup plus d’efforts à avoir simplement leur bac tandis que d’autres décrochaient des mentions les doigts dans le nez. Et si un lycéen décroche son bac sans gloire avec le minimum d’effort ? A-t-on le droit de lui refuser une bourse ? Pourquoi devrait-t-on pénaliser un lycéen qui aurait choisi le plan de carrière suivant : une scolarité lycéenne tranquille et sans éclat, suivie d’un travail acharné après le bac ?

 Pour être vraiment juste, il faudrait distribuer des bourses d’État à un nombre croissant, voire très rapidement croissant de gens. On en retourne à la première réaction : et pourquoi pas simplement une hausse des financements d’État au lieu des hausses de frais d’inscription ? La réponse n’est pas très difficile : par le système des tarifs élevés et des bourses, les inscriptions d’étudiants font jouer la concurrence entre universités.

Concurrence et financement

La notion de concurrence n’est pas en soi diabolique. Dire qu’elle va faire disparaître toutes les filières « non rentables » (sciences humaines, arts, etc…) n’est pas évident. A titre d’exemples, les universités américaines, dont certaines sont privées, n’en comportent pas moins des chaires prestigieuses d’humanités. Les universités peuvent utiliser une partie des hausses de frais sur des filières prisées (droit, sciences économiques, sciences) pour financer d’autres filières moins courues.

  
                La hausse des frais d’inscription n’est qu’un moyen envisagé par nos « réformateurs » pour améliorer le financement de nos facs faméliques. Vient aussi la création de « fondations », alimentées par des legs, héritages, donations diverses… On peut y voir une privatisation déguisée des universités. Privatisation acclamée par certains parce qu’elle permettra d’intensifier les partenariats université-entreprise.

Question : sans faire de sectarisme, sans nier l’intérêt scientifique de la coopération entre universitaires, étudiants et professionnels, il n’en reste que ces coopérations n’ont de sens et de crédit que tant que les partenaires sont indépendants. Une faculté qui devrait ne serait-ce que quelques centièmes de son budget à une entreprise privée avec laquelle elle travaille peut-elle vraiment décider de rompre son partenariat dès que celui-ci perd de son intérêt scientifique ? Et plus encore s’il y a avait ne serait-ce qu’une fraction du « capital » des universités qui pouvait être détenu par ces mêmes entreprises… A la limite, ce risque peut être évité si l’université a des propriétaires et des financements très diversifiés, si elle est très réputée et peut facilement retrouver d’autres créanciers…ou si elle se trouve elle-même ses revenus hors des frais d’inscription.

Les universités américaines ont, par exemple, des structures de financement et de propriété très diverses. Certaines dépendent des états, d’autres sont des fondations indépendantes. Elles peuvent recevoir des dotations d’états, mais aussi recourent largement :

-aux dons, mécénat ; une partie de ces dons proviennent des anciens étudiants, surtout dans le cas d’universités les plus prestigieuses ;

-mais aussi aux placements de ces mêmes universités, dont elles ne dépensent (normalement) que les intérêts.  

Le système britannique est quant à lui basé sur des prêts, qui ont largement remplacé le financement d’État en 1997/1999.

 
De bonnes solutions ?


           Ces différents moyens (dont certains sont très difficilement transposables en France comme les placements massifs des universités US) sont-ils vraiment les meilleurs pour :

-responsabiliser les étudiants ? (puisqu’il est question de dégraisser les filières « à chômeurs » ou « bouchées ») ;

-stimuler les universités à améliorer la qualité de leur enseignement ?

-les rendre véritablement indépendantes ?

Comme je l’ai déjà dit, faire financer, même en partie, les universités par les entreprises ne les rend pas indépendantes. Jouer sur la popularité d’une université (qui recevra donc plus d’étudiants) pour récompenser ses efforts n’est pas non plus l’idéal. Un étudiant qui s’inscrit dans une université en raison de sa bonne réputation (beaucoup le font aussi par nécessité géographique) le fait parce qu’il a entendu des commentaires sur cette université, parce qu’il a lu des statistiques (qui sont de toute façon un exercice délicat comme je l’ai dit au début de ce texte). Ce n’est que lorsqu’il sera sorti de cette université qu’il pourra constater les effets sur sa scolarité.
                Quant aux étudiants qui auront à rembourser un emprunt, on se retrouvera toujours avec ceux qui auront une famille pour rembourser, ceux qui ne l’auront pas et ceux qui se retrouveront en incapacité de paiement. Et l’effet sur la « responsabilisation » de l’étudiant est aussi discutable : le fils de famille aisée pourra toujours s’offrir des années d’études inutiles dans des filières qui ne lui procureront pas d’emplois, aux frais des parents. Quant à une bourse, bien qu’elle incite l’étudiant à plus de réflexion sur ses choix, elle peut toujours être gâchée suite à une mauvaise information de l’étudiant, et bénéficier à un établissement qui ne le mériterait pas.

L’Université financée par sa progéniture…


            Faire payer aux anciens étudiants les frais de leur scolarité passée est, sous plusieurs angles, une meilleure idée que les bourses ou la hausse des frais :

-parce que les anciens étudiants sont les mieux placés pour connaître l’effet qu’a eu sur eux l’enseignement universitaires, bien mieux que les statistiques ;

-parce qu’elle évite à l’étudiant modeste/qui aurait manqué une bourse de payer de lui-même ses frais au moment de l’inscription : il pourra le faire lorsqu'il se sera construit une situation grâce à ses études;

-parce qu’elle l’invite à réfléchir à son orientation.  

Mais encore faut-il réduire le risque qu’un ancien étudiant traversant une crise financière passagère se retrouve avec un problème insoluble, comme dans le cas d’un emprunt à rembourser. 

Alors comment articuler une alternative ?  

L’idée pourrait être de contraindre le nouvel étudiant à prendre des « parts » du financement futur de l’université, sous forme d’une fraction de votre revenu gagné dans une série d’années futures. Concrètement, si vous êtes l’un des étudiants s’inscrivant en 2007 à l’Université Théodule, vous assumez (basiquement), votre contribution au budget d’une université en 2017, ou 2022 par exemple (mais pas forcément Théodule…) en reversant x% de votre revenu de cette époque. Bien sûr, on simplifie : il y a aura toujours du financement d’État pour réduire cette part, et celle-ci variera en fonction de la filière, selon la situation que vous pouvez espérer de votre cursus – ou sera majorée par solidarité avec les filières « non rentables ».

Cette « part » signifie que l’étudiant devra donc contribuer au financement futur des universités. Mais il y aurait deux étapes de financement. En 2017, tous les anciens étudiants de l’Université Théodule ayant souscrit des engagements pour 2017 lors de leur inscription devront d’abord contribuer librement, avec la possibilité de verser leur argent à une autre université. Passé une certaine date, les contributions non versées devront aller à un fond national qui répartira ses ressources entre toutes les universités de France.

Question : pourquoi cette phase de contribution libre ? Pourquoi ne pas passer directement aux factures ? Parce que la première étape permet aux anciens étudiants d’exprimer ce qu’ils pensent de leur ancienne faculté.

Ainsi, des étudiants globalement mécontents de l’enseignement reçu (désavantagés au travail, ou ayant réalisé la pauvreté du contenu théorique) peuvent décider de ne pas payer volontairement et d’attendre massivement la période où ils y seront obligés. Ou de verser à d’autres universités. Cette situation traduirait une mauvaise réputation de l’université par ceux-là mêmes qui l’ont connue. Elle entraînerait aussi l'obligation pour l'université d'emprunter pour combler ses retards de recettes.

Bien entendu, cette formule peut faire penser à un prêt classique…sauf qu’ici, le versement correspond à un taux fixé dans le revenu. Un ex-étudiant aux finances précaires ne se retrouvera pas avec la charge d’une somme fixe à retourner. Cela indique aussi que l’université doit veiller à la réussite professionnelle de ses étudiants.

Aussi, l’étudiant d’un milieu aisé devra attendre l’âge où il sera normalement indépendant pour payer ses études. A 30 ou 40 ans, il aura moins de chances de disposer du soutien de ses parents pour payer son ancienne faculté – les parents peuvent toujours placer une somme en attendant…Mais un étudiant modeste, et même qui aurait eu une scolarité moyenne au lycée (et donc pas forcément de bourse), est libre de s’inscrire où il veut et de se construire une situation qui lui permettra de faire face aux contributions.

L’Université se retrouverait, elle, à vivre de ce qu’elle a produit, à savoir les situations de ses anciens étudiants. Ce qui la rendrait tout de même plus indépendante que si elle doit vivre des intérêts que portent sur elle des entreprises ou des mécènes privés. Elle devrait affronter la sanction de ses étudiants avec certes du retard, mais au moins s’agirait-t-il d’une sanction réelle, qu’on ne pourrait compenser avec des articles de presse ou des dépliants statistiques favorables.  

 

Le financement d’État ne disparaîtra bien sûr jamais, mais pourrait devenir minoritaire, et avoir pour principal rôle la réduction des disparités régionales et à majorer les financements des filières « en difficulté ». Au moins les principaux contribuables de l’enseignement supérieur seraient ceux qui en auraient bénéficié. Un autre vecteur de justice sociale serait d’étendre ce mode de financement aux classes préparatoires et aux Grandes Écoles… 

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