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Texte Libre

      Ce blog est lié au site www.pourlecommunisme.com, rédigé par un militant du PCF, dans le but de publier plus rapidement des positions et informations liées aux sujets du site. Il est également devenu un blog de suivi (discontinu) de l'actualité du PCF, de réactions à divers sujets n'ayant pas leur place sur le site.

     www.pourlecommunisme.com est un site qui s'attaque directement aux critiques faites contre le communisme (millions de morts imputés à l'idéal communiste, faillite économique, etc...). Il ne fait la promotion d'aucun régime existant ou ayant existé par le passé, s'efforce de comprendre les faits et de proposer des pistes pour l'avenir.

     Vous êtes anticommuniste et voulez débarasser le monde d'un jeune fou qui, selon vous, risque de faucher à nouveau des millions de vies?

Vous êtes stalino-maoïste (pardon : marxiste-léniniste-pensée-Mao-Zedong) et voulez écraser la vermine révisionniste que je suis?

Vous voulez simplement parler du communisme?

Alors ce blog est pour vous.

 

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 23:32

           


Le but de cet article n’est pas de faire une recherche de fond sur les causes de la crise, mais de réagir à certains commentaires et explications qui y ont été donnés.

 

Quelques mises au point sur la crise

 

Chronologie

 

            L’article devant être assez long, on commence par ce résumé sur un blog socialo :

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1643

Donc la crise naguère connue sous le nom de crise des subprimes en 2007 (du nom des prêts à hypothèques qui avaient permis à des millions d’américains d’acquérir un logement, avant d’en être chassés), s’est étendue depuis lors, de faillites de banques en faillite de banques, secourues, nationalisées (telle Northern Rock par le gouvernement britannique) ou non (telle Lehman Brothers en Septembre, dont le lâchage fut selon certain un accélérateur de la crise), et est devenue une crise mondiale d’ampleur rare, séculaire même. La tentation de dire n’importe quoi sur ce sujet a suscité quelques précisions sur le blog – fort instructif et très recommandable, bien qu’il ne soit, et c’était prévisible, pas du tout communiste- d’Econoclaste.

 

Les mises au point d’Econoclaste

 

http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/index.php/?2008/10/11/1403-biais-mediatiques-dans-le-traitement-de-la-crise-financiere

            D’abord, depuis le début de cette crise, ou plutôt de son apparition médiatique, la priorité est donnée à l’actualité des marchés financiers. Les dépêches de l’AFP nous tiennent au courant depuis plusieurs semaines des mouvements de hausses et de baisses des places financières, les « plongeons » alternant avec les « envolées ». En oubliant que le principal problème risque d’être non tellement sur les bourses mais sur le marché du crédit. En 1987, une crise financière dont le montant avait été plus grave que celui de 1929 n’avait pas déclenché de récession économique, grâce notamment à une réponse coordonnée des différents états capitalistes. Aujourd’hui la récession est déjà en cours, la question étant de savoir si elle sera limitée ou de grande ampleur.

            La bulle immobilière –qui est à l’origine de cette crise et dont nous reparlerons plus bas- est un phénomène mondial, longtemps occulté par l’appellation de « crise des subprimes » (qui serait donc américaine). Cependant, contrairement aux auteurs d’Econoclaste, j’ai l’impression que cette appellation est passée de mode au profit de « la crise » tout court.

 

La « nationalisation » des banques

 

Une autre mise au point pour ce qui nous concerne, communistes. Nous avons été affectés par l’emploi récurrent du terme « nationalisations » pour parler des prises de contrôle et de capital par l’état (américain notamment) dans des sociétés telles qu’AIG, et pour d’autres établissements par le biais du plan Paulson, prévoyant de réinjecter 700 milliards de dollars dans les institutions financières. Certains d’entre nous se sont opposés à ce que l’on parle de « nationalisations » pour une opération de « socialisation des pertes ». D’autres se réjouissent que le tabou des nationalisations soit mis à mal. Je m’accorde plus avec les premiers qu’avec les seconds. En effet, les centaines de milliards d’euros mobilisés par les états occidentaux (à titre de garantie, donc non automatiquement dépensés, en ce qui concerne les plans européens) sur fond d’endettement, le seront à condition de pouvoir être récupérés par la revente des actifs suite à une ré-hausse des cours. Ce qui signifie que l’Etat US n’interviendrait pas –ou pas dans la même mesure- s’il s’agissait de garder le contrôle de ces sociétés. L’article suivant expose que, par cette revente, il pourrait même y avoir gain pour le trésor public, ce qui contredirait l’idée d’une « socialisation des pertes » (ou perte grave si les actifs sont surévalués à long terme, d’où le rejet dont a fait l’objet le plan Paulson jusqu’à ce que Bush parvienne à le faire avaliser).

http://www.telos-eu.com/fr/article/crise_de_liquidite_ou_de_solvabilite

 

Crise du capitalisme ?

 

   Bien que cela soit très tentant en apparence, il ne me semble pas pertinent de parler de « La crise » du capitalisme. Nous assistons à une crise du capitalisme. Que celui-ci soit arrivé à une crise de structure qui marque la fin de l’ère « néolibérale » comme l’écrit Jacques Sapir dans l’article suivant, c’est une possibilité (quoique discutée, cf. plus bas). Cependant, il ne faut surtout pas oublier que le capitalisme est un système très dynamique et créatif. Il peut surgir d’un pays en ruine (tel que la Russie du milieu des années 90, après la destruction de son économie planifiée), et mobiliser des ressources énormes pour son sauvetage.

Surtout, c’est une critique très précaire que de proclamer la défaite du capitalisme lors d’une crise soudaine –même si elle avait eu de nombreux prédicteurs-. Le capitalisme et l’économie de marché (qui ne se confondent pas) doivent faire l’objet d’une critique de fond, qui doit rester valable aussi bien lorsque l’on a 3% de croissance que lorsque l’on est à 3% de récession. Certains d’entre nous, communistes, passent leur temps à expliquer que le capitalisme mène à la paupérisation du salariat et à la récession. Personnellement, et c’est qui fait mon côté non marxiste, je n’y crois pas. Non pas que je nie la récession du pouvoir d’achat d’un grand nombre de français, quoiqu’il faille distinguer le pouvoir d’achat immobilisé par des dépenses fixes –logement, électricité-gaz, éducation, etc…- et les dépenses variables, et qu’il ne faille pas oublier qu’il y a encore un nombre non négligeable de français dont le pouvoir d’achat ne régresse pas, sans quoi nous serions en récession depuis longtemps, alors que ce n’était pas encore le cas l’an dernier. Cependant on ne peut nier non plus que des millions de gens ont vu leurs revenus s’accroître sur le long terme, par exemple pendant la fin des années 90 ou le début des années 2000.

Le capitalisme doit être critiqué sur le fond : il s’agit d’un système d’exploitation, de gaspillages, d’inégalités injustifiables, avec des pertes chroniques non seulement en ressources mais aussi en vies humaines (cf. le site noir du capitalisme sur mon site). Cela reste vrai en récession comme en temps de croissance. Si dans un an la crise est épongée, que restera-t-il des discours de ceux qui nous annoncent aujourd’hui la fin du capitalisme ? (Rien, et ils s’en foutront, vu qu’ils ont peu de mémoire)

 

Voyons l’analyse que fait Jacques Sapir du déroulement et des causes de cette crise (article publié sur le site de Danielle Bleitrach) :

http://socio13.wordpress.com/2008/09/22/sept-jours-qui-ebranlerent-la-finance-par-jacques-sapir1/

            Selon Sapir, la faiblesse (et même la récession) des salaires aux USA a poussé les américains a s’endetter pour maintenir leur niveau de vie, acquérir des biens immobiliers, en même temps que l’épargne atteignait un niveau historiquement bas. Ce résultat, issu d’une tendance de long terme vers la pression sur les salaires, est responsable de la bulle immobilière, aboutissant à l’effondrement (puis à la nationalisation) de Freddie Mac et Fannie Mae, établissement qui avaient à leur compte plusieurs milliers de milliards de dollars de crédit immobiliers, dont  beaucoup de créances douteuses.

 

Les réponses des libéraux

 

Si vous lisez les commentaires dans la page que je viens de vous indiquer, notamment les échanges entre Jacques Sapir et un( e) blogueur(/se) capitaliste, vous verrez que l’analyse de Sapir est encore à valider. A Sapir qui dit que le gonflement des emprunts est dû à la stagnation et même régression des salaires, le blogueur répond qu’il n’en est rien, que les faits ne vérifient pas cela puisque le patrimoine des ménages américains a tout de même fortement progressé depuis le début des années 2000. Ce à quoi Sapir rétorque que cette évaluation est gonflée en même temps que les prix immobiliers, qui vont être de façon imminente poussés à une décrue rapide (on constate déjà ici :

 

 http://mjperry.blogspot.com/2008/09/us-household-net-worth-up-by-43-since.html

 

une baisse du patrimoine des ménages entre 2007 et 2008 –regardez tout à droite du graphique-). Ceci dit, les affirmations de Sapir restent donc à valider dans un avenir proche.

 

A gauche, nous avons eu trop rapidement tendance à croire que cette crise sonnait une défaite sans appel des "libéraux". Voilà pourtant ce qu'ils répondent:


         -en réalité, la crise immobilière n'est pas due au marché privé du logement, mais à des règlementations des localités américaines (ou plutôt certaines d'entre elles, mais nombreuses) qui ont poussé à une hausse des prix, donc à une hausse des emprunts. Cette analyse est partagée par le récent prix de la Banque de Suède (dit Nobel d'économie), Paul Krugman;

 

          - c'est le gouvernement américain qui a créé la crise des subprimes en forçant les banques à accorder des crédits aux plus pauvres, en dépit des règles de prudence, sanctions à l'appui contre les banques récalcitrantes;


          - c'est un oligopole de banques adossées à l'Etat, Fannie Mae et Freddie Mac, qui ont récupéré ces créances douteuses, avec la confiance du soutien étatique, jusqu'à ce que ces établissements fassent faillite ;

 

 - et un autre fait : la FED serait responsable à la fois de la baisse de l’épargne et du gonflement artificiel du crédit, par ses taux d’intérêts très bas au début des années 2000.

En conséquence de quoi, cette crise ne serait pas celle du "libéralisme", mais de l'intervention étatique dans l'économie de marché.

Réponses aux réponses

 

On peut répondre à cela sur plusieurs points, surtout lorsque l’on est communiste.

Sur la question du crédit immobilier, les « libéraux » accusent l’état américain d’interventionnisme, en obligeant les établissements de crédit à des prêts douteux. Il ne s’agit pas là d’une façon « socialiste » de régler le problème du logement, mais au contraire fortement socio-centriste. Un véritable projet socialiste aurait consisté en la construction publique de logements pour des loyers modérés, la socialisation de fait donc d’une partie de la construction résidentielle aux USA (qui aurait donc vécu des commandes étatiques), l’administration des prix (ce qui est déjà moins socialiste puisqu’on ne toucherait pas à la propriété privée), ou encore l’achat collectif de logements. Ce dernier projet, auquel il faudra que je consacre un article, signifie que l’achat de logements dans les grandes villes ne se ferait plus individuellement (ou avec une lourde taxation) mais par des collectifs dont le but principal serait de loger tous leurs adhérents avant même de loger les demandeurs solvables.

Les conséquences de ces politiques auraient leur côté néfaste : réduction de l’offre de logements dans le cas de prix administrés, risques de lenteurs et de pertes dans le cas de construction publique (sans évoquer le coût fiscal, mais les USA ont montré avec la guerre d’Irak qu’ils étaient tout à fait capables de dépenses abyssales), et reflux de la demande de logements pour les classes aisées dans le cas d’achats en mode collectif. Cependant, dans tous ces cas, le recours au crédit pour le logement aurait été nettement plus limité pour des millions d’américains. Les réglementations et les lois de zonage qui ont poussé à la hausse des prix ont déclenché la bulle immobilière justement parce que l’état américain restait dans le cas d’une politique « sociale-libérale » visant à intervenir, « mais pas trop » dans le marché.

 

Pour ce qui est de la démocratie ensuite : des « libéraux » écrivent que, dans une société « authentiquement libérale », les municipalités n’auraient pas le droit de réglementer la construction résidentielle pour renchérir l’acquisition de logements par les nouveaux arrivants. Or le pouvoir de législation foncière est justement l’un des principaux attributs d’une commune, d’une collectivité locale en général. Tant que les USA seront une démocratie, il y aura toujours une pression d’une partie de la population pour obtenir les règlements qui les arrangent, ou le soutien financier de l’état (d’où des lois pour faciliter le crédit à une fraction de la population). Toute démocratie crée un pouvoir de la collectivité qui va chercher à s’exercer ou à être exercé, même si c’est une minorité active de la population qui s’en empare. On arrive à une contradiction inhérente au libéralisme : la démocratie limite fondamentalement le pouvoir du marché. La société « authentiquement libérale » n’existera jamais, à moins qu’il ne s’agisse du régime de Pinochet ou des cités-états du genre de Singapour, avec un parti qui se maintient perpétuellement au pouvoir… D’ailleurs les plus radicaux des libéraux ne s’y trompent pas et se déclarent antidémocrates. Il ne s’agit pas là d’une condamnation, le principe du pouvoir de la majorité souffre bien des critiques, mais d’un éclaircissement nécessaire.

 

Ce qui, au final, est fabuleux avec le « libéralisme », c’est que justement une bulle immobilière, quand bien même serait-elle due à une mauvaise législation, mais dans un seul pays (furent-ils les USA), ou plutôt certains états de ce pays (la Californie a été plus touchée que le Texas, moins réglementé), puisse dégénérer en crise mondiale. Certes, comme le précise Econoclaste (cf. plus haut) la bulle immobilière n’est pas qu’américaine. Et ne doutons pas qu’il y aura des « libéraux » pour nous expliquer que la bulle est partout due aux excès d’interventionnisme étatique et de réglementations à travers le monde développé (les pauvres, seuls contre tous…). Cependant, la question de l’endettement privé (des ménages surtout lorsqu’il s’agit du résidentiel) n’a pas la même gravité dans certains pays tels que la France ou l’Italie (pays « étatistes », non ?), plus relativement l’Allemagne, alors qu’en Espagne et au Royaume Uni la dette privée (entreprises non financières comme ménages) est très élevée. Vous pouvez voir ces chiffres dans le deuxième tableau de l’article de Sapir, ou dans l’article de François Asselineau, pour l’Union Populaire Républicaine :

http://www.u-p-r.org/ab/index.php?page=article&id=71

 

Réponses d’économistes « classiques »

 

Les libéraux les plus raides refusent que les Etats interviennent pour garantir les dépôts bancaires, ce qui est bien sûr trop interventionniste à leurs yeux, et revient à empêcher les coupables d’être sanctionnés. Position morale bien sympathique, hormis le fait que la faillite des banques créerait une crise sans fond pour le reste des économies mondiales. On est une fois de plus dans le trip « libéral » comme quoi les actes des uns n’engagent qu’eux-mêmes, et que c’est toujours un monstrueux totalitarisme que de voir la collectivité intervenir dans des affaires privées. Dans la réalité, rares sont, dans une société, les actes individuels qui n’engagent pas d’autres personnes, et souvent d’autres personnes avec lesquelles on n’a pas passé contrat, et qui ne sont pas même au courant qu’elles sont concernées !

Sur les site d’économistes « de renom », on en voit peu qui défendraient l’idée d’une non-intervention absolue des états. Cependant, comme l’a fait Econoclaste, ils précisent bien que le problème ne se réduit pas à « réglementer » les marchés financiers. Ceux-ci sont déjà très réglementés, et le volume de cette législation, en pages, n’a fait que croître dans les dernières années. Ce qui n’est absolument pas contradictoire avec la « libéralisation » : c’est justement parce qu’il y a plus d’activité privée, de concurrence et de marché qu’il y a plus de règles, quand des monopoles publics en exigeaient peu !

Pour en venir aux faits, les économistes standards demandent souvent une meilleure régulation, par un accroissement du pouvoir actionnarial, par une rémunération des traders et agents financiers sur les profits nets de chargement en fin d’exercice et non en marge brute, une information plus fiable sur les prix des actifs risqués (voir même par des acteurs publics…on tremble devant tant de bolchevisme…). La « fair value » ou valeur juste, comme méthode d’estimation des valeur des actifs se basant sur les prix de marché, est remise en cause en ce qui concerne les fonds propres des entreprises. Des « changements de politique » sont exigés en contrepartie des garanties de dépôts par les états. Pour ceux qui veulent en voir plus :

 

http://www.telos-eu.com/fr/article/crise_financiere_quel_remede_docteur

http://www.telos-eu.com/fr/article/crise_financiere_quel_remede_docteur?q=node/1250

 

La réponse « européenne »

On n’a pas échappé à l’inévitable discours réclamant un gouvernement économique européen, donc plus encore de supranationalisme, discours basé sur le fait que chaque réponse nationale à la crise serait non seulement insuffisante (certaines banques ne peuvent pas être sauvées au niveau d’une nation européenne, et moins encore lorsque plusieurs banques doivent être sauvées par un petit état, cf. l’Islande). Ce discours s’est heurté au fait que la coordination des états européens s’est finalement, après la vanité du sommet à quatre états de Sarkozy puis les retournements allemands, faite au cours de la réunion de l’Eurogroupe du 11 Octobre. Or l’Eurogroupe est une structure informelle, faite pour précéder le conseil des ministres des finances, et sans capacité décisionnelle. C’est là cependant que les principales décisions mobilisant plus de 1.400 milliards d’euros de garanties et 300 milliards d’euros d’injection de capital dans les banques ont été prises, et ce en suivant le plan d’un pays observateur, le Royaume-Uni.

Voir ci-dessous un article qui en dit un peu plus sur le plan britannique et la coordination des états, qui inclut ceux du G7 (qui ne sont donc pas tous membres de l’Union Européenne, et agissent sans autorité supranationale !) :

 

http://www.telos-eu.com/fr/article/crise_financiere_quel_remede_docteur?q=node/1257

 

Voir aussi le débat Asselineau-Baverez sur le site de l’UPR, ou encore l’article suivant d’Edgar :

http://www.lalettrevolee.net/article-24034089.html


Demain, les réponses communistes vis-à-vis de la crise...

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commentaires

D
J'attends avec impatience votre article pour m'expliquer votre vision! Merci de me l'envoyer sur mon mail: leretourdusillon@gmail.comMerciDavid C.david.cabas.over-blog.fr
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D
C'est marrant votre projet me rappelle lègèrement le projet de G. Brouwn et de beaucoup de financièrs, il a l'air drolement révolutionnaire ce projet. Une Monnaie, Un pouvoir Supra national. C'est le réve de tout banquier qui se respecte! C'est effectivement le risque, c'est la destruction des nations, et des leurs interets, leur populations.Est ce que le PCF aurait des copinages avec les grands banquiers.Vous connaissez Larouche, donc vous savez qu'il a annoncer largement avant Roubini l'effondrement du systéme financier. Roubini à coté de LaRouche c'est un peu l'ouvrier de la 11 ème heures. Vous pouvez ne pas être d'accord sur les solutions proposée par ces personnage, mais il se trouve que ça fait bien longtemps qu'il ont pointé du doigter le systéme financier international.On a mit une petite vidéo datant de 1995, où Cheminde dénoncait devant tous les Français la fraude du systéme spéculatif. 
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D
<br /> Bonsoir;<br /> <br /> je vous prie de m'excuser de mon retard, je n'ai pas pu être présent au cours des quatre derniers jours, pour raisons personnelles et du fait du début d'un contrat de travail.<br /> De quoi voulez-vous parler lorsque vous dites:<br /> <br /> "C'est marrant votre projet me rappelle lègèrement le projet de G. Brown et de beaucoup de financièrs, il a l'air drolement révolutionnaire ce projet. Une Monnaie, Un pouvoir Supra national. C'est<br /> le réve de tout banquier qui se respecte!"<br /> <br /> Parlez-vous du projet de monnaie mondiale de Paul Boccara, Francis Wurtz, et consorts? Ce n'est pas mon projet, ce n'est pas dans mes idées (souverainistes pour être communiste). J'éclaircirai mes<br /> propositions dans l'article de demain.<br /> <br /> <br />
D
Youpi, les cours remontentNo comment !!!Cette volatilité boursière est l’expression de la peur et la panique qui s’est emparer opérateurs !Sur le front du Nouveau Bretton woods, les Nouvelles ne sont pas très bonne !!! Les propositions composé en trois points faites par Brown et Sarkozy pour le sommet du 15 novembre ne sont pas bonne du temps. On sent une large inspiration de l’empire financier de la city.Après le forum Europe Asie. Est-ce que Sarkozy aurait capitulé devant l’empire.La bataille n’est pas entre le riche et les pauvres, entre les bon pays et les mauvais ou autres faux débats. La question fondamentale est la bataille contre l’empire de la finance basé à la City de Londres pour sauver les nations et leurs intérêts, leurs populations. La situation politique est instable, rien n’est décidé !!! Nous pouvons noter énormément de contradiction dans les paroles de nos leaders, il ne faut se laisser emporter par l’impuissance du cynisme ! La question que nous devons nous posez et que nous devons débattre :Sommes nous en Mars 1933 en Europe avec la monté du fascisme ou en Mars 1933 avec le New Deal de Roosevelt ?La France doit intervenir dans ce débat qui semble essentiel pour comprendre l’importance de la conférence du 15 novembre 2008 à Washington. Nous sommes dans le brouillardPour vous permettre d’avancer !!! Je vous propose la lecture sur Capital.fr de l’interview de Jacques Cheminade (son analyse et sa solution) à lire sur : http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?interview=O&numero=71347&Cat=ACTDans cette période révolutionnaire, il faudra que le citoyen profite de cette instabilité pour développer son jugement et aiguiser ses convictions politique et économique pour entrer dans la bataille. Contre la folie de la tyrannie financière, Citoyens lève toi et demande un Vrai Nouveau Bretton Woods.Tout savoir sur le Vrai Nouveau Bretton Woods : www.nouveau-bretton-woods.comDavid C.david.cabas.over-blog.fr
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D
<br /> <br /> Bon, écoutez, je connais déjà un peu la prose de Cheminade et ses projets de relance par des "grands travaux" internationaux. Ca me laisse un peu de marbre. Il est plus réaliste et sans doute<br /> plus efficace de tenter réellement une autre économie à partir d'un seul état et de convaincre les autres ensuite de s'y associer que de réclamer ces grands projets à partir d'un seul<br /> gouvernement.<br /> Quant au fait que Cheminade aurait "prévu" la crise...ça commence à en faire beaucoup, les gusses qui se révèlent devins, surtout après les évènements...les économistes du PCF aussi, paraît-il,<br /> avaient prévu une crise...un économiste américain (sans rapport avec Lyndon LaRouche, vous connaissez?) avait annoncé en 2006 que les USA seraient en récession en 2008, provoquant alors<br /> l'hilarité...Ce qui m'intéresse, ce sont les propositions. Je relirai encore les votres, mais c'est peu "révolutionnaire" pour ce que j'en ai lu.<br /> <br /> <br /> <br />